• Episode 18 : Par ici !

     

    Episode 18 : Par ici !

     

    -         Comment on fait pour rejoindre le tombeau du pharaon ? Tu te souviens de la route ? demanda Yugi.

    -         Déjà prenons la voiture, fit Joey en s’asseyant au volant.

    Il mit le moteur en route, tout le monde monta dans le véhicule, il eut un *coup sévère et la voiture partie en trompe. Ils poussèrent un cri.

    -         Joey, tu sais conduire ? questionna Téa.

    -         Pas du tout.

    Il cria en appuyant sur le champignon. La voiture faisait des chaos et des petits bonds sur les petites dunes dans le désert. Les quatre amis regardaient de tous les côtés pour repérer un indice qui les guiderait vers le tombeau du pharaon.

    -         Vous voyez quelque chose ? demanda Tristan.

    Le jeune homme était à l’arrière à côté de Téa, soudain il vit une jeune fille au milieu du désert. Elle portait une longue robe égyptienne et secouait la main pour le saluer.

    -         Vous la voyez ou c’est un mirage ?

    Les huit yeux dans la voiture se tournèrent dans la direction indiquée par le jeune homme vers la jeune fille qui souriait.

    -         Aimy ? fit Yugi.

    Elle ressemblait tellement à sa petite amie, mais même de loin, il pouvait dire que ce n’était pas tout à fait, elle. Ses cheveux étaient plus courts et sa peau plus mâte. Mais elle n’avait pas non plus le même sourire. Le sien était plus … triste. C’était sans doute la petite sœur du pharaon qui avait vécu, il y a 5 000 ans.

    -         Merewt ?

    La jeune fille leva le bras et indiqua une direction. Joey tourna le volant dans le sens indiqué et la voiture repartie à toute vitesse.

     

    Bakura les observait depuis le ciel, ils roulaient toujours dans la mauvaise direction, soudain sans crier garer la voiture fit un virage à 90°. Pourquoi avaient-ils changé de sens ?

     

    Ils roulaient depuis ce qu’ils leur semblaient être des heures quand ils arrivèrent devant le tombeau du pharaon. Joey freina et tout le monde sauta de la voiture et courut vers les lieux. Ils traversèrent la partie qu’ils avaient visité avec Marik avant d’arriver vers le coin le plus sombre de l’édifice.

     

    -         Attends, Joey ! Court pas si vite.

    Le jeune homme blond avançait à tout à l’allure quand il entendit un drôle de bruit, il s’arrêta juste à temps avant de voir deux flèches se plantaient juste devant lui.

    -         La pièce est truffée de pièges. Le tombeau du pharaon est vraiment bien protégé.

    -         Comment on fait pour avancer ?

    -         Mon grand-père m’a dit comment faire ? J’espère que je vais parvenir à m’en souvenir.

    Ils avancèrent plus prudemment dans le tombeau du pharaon. Ils arrivèrent devant un labyrinthe sombre où des gardes se tenaient droits avec leurs sabres.

    -         Mon grand-père a dit de marcher avec le pied gauche en avant. C’était un signe de respect envers le pharaon.

    -         Je pense que nous devrions avancer avec le pied gauche en avant, fit Téa.

    -         Oui, on va marcher comme les égyptiens, ajouta Joey.

    Les voilà partis les uns derrière les autres à marcher avec le pied gauche en avant. Cela leur donnait une drôle d’allure. Ils arrivèrent au bout sans se faire embrocher par un des gardes de la tombe de pharaon.

     

    Ils franchirent cette étape pour arriver à la suivante. Il y avait un chemin une passerelle avec des dessins de monstres au sol.

    -         Les monstres n’attaquent que s’ils sentent notre peur.

    -         Il n’y a pas un autre chemin, demanda Téa.

    Yugi pensa à sa petite amie, à Yami qui comptait sur lui pour retrouver son nom. Aux ténèbres qui étaient en train de s’abattre sur le monde. Il ne devait pas avoir peur. Il devait avancer pour sauver la fille qu’il aime, pour aider son autre-lui, le pharaon. Il se mit en marche sous le cri inquiet de ses amis.

    -         Fais attention, Yugi !

    -         Le sort du monde dépend de nous, je n’ai pas le temps d’avoir peur.

    -         Tu peux compter sur nous, s’écria Joey.

    Joey et Téa s’élancèrent à leur tour en suivant Yugi. Tristan avança lui aussi, mais soudain un des monstres sous ses pieds se mit à briller.

    -         Tristan, cria Joey.

    Le jeune homme bascula sur le côté. Il parvint à se rattraper sur le bord, mais il était suspendu dans le vide, sous ses pieds se trouvaient des ténèbres profondes. Joey tenta bien de revenir vers son ami, mais le monstre se tenait sur son chemin.

     

    Soudain la jeune fille apparut à nouveau, elle brillait et s’accroupit vers Tristan pour lui tendre la main. Elle fit un sourire. Il saisit sa main et elle l’aida à remonter sur le bord.

    -         Merci ! fit Tristan en respirant difficilement.

    Il avait vraiment cru que c’était la fin pour lui. La jeune fille le regarda avec le sourire et secoua la tête.

    -         Non, merci à vous de venir en aide à mon frère.

    -         Tu es Merewt ? demanda Yugi.

    Elle hocha la tête et indiqua le fond de la pièce où se trouvait autrefois le puzzle du millenium.

    -         Dis-lui… que parfois il faut savoir renoncer.

    -         Renoncer ?

    Mais la jeune fille avait déjà disparu sans donner plus d’explications au jeune homme. Le groupe arriva enfin au fond de la pièce.

    -         Il doit y avoir une pièce cachée, fit Yugi.

    -         Et bien bonne chance pour la trouver, commenta Joey.

    Il s’appuya sur un des piliers du tombeau et soudain sa main s’enfonça sur quelque chose. Un mur s’éleva soudain devant eux.

    -         Hein, je l’ai trouvé ! fit le jeune homme ébahi par sa trouvaille involontaire.

    Le mur s’éleva libérant une nouvelle chambre où ils espéraient trouver le nom du pharaon. Ce sésame qui leur permettrait de détruire Zork, une bonne fois pour toute.

     

    Soudain un rire se fit entendre. Le groupe se retourna pour faire face à Bakura. C’était le roi des voleurs qui se tenaient devant eux.

    -         Vous pouvez aller voir le nom du pharaon. Mais vous ne ressortirez pas vivant de ce tombeau, dit-il.

    -         Vite courrez ! s’écria Téa.

    Le groupe entra dans la pièce ainsi libérée, par hasard, par Joey.  La pièce était vide, les murs bruns formé un carré presque parfait.

    -         Regardez ! fit Tristan, j’ai découvert un indice.

    -         Frimeur !

    -         Il est où ton indice ? demanda Téa.

    -         Vous marchez dessus.

    -         On ne comprend toujours pas les hiéroglyphes, se lamenta Joey.

    -         Il est écrit que celui qui résout le puzzle du millenium doit rendre le vœu qui lui a été accordé, alors seulement il sera en mesure de continuer, fit Bakura qui venait d’entrer dans la pièce à son tour. Alors quel a été ton vœu, Yugi ? Qu’as-tu donc pu souhaiter ?

    -         Pour sauver le pharaon, tu dois rendre ce que le puzzle t’a donné, Yugi ! fit Tristan.

    -         Mais je ne peux pas le rendre, je ne pourrais jamais le rendre.

    -         Quel est le vœu qui t’a été accordé lorsque tu as résolu le puzzle ?

    Yugi sentit son cœur se serrait, le vœu que le puzzle lui avait donné était d’avoir des amis. Il pensa à Miya qui lui avait dit qu’un jour, l’objet du millenium pourrait nuire à ses proches. Le jeune homme avait toujours refusé d’y croire…mais là… il va devoir renoncer, renoncer à ses amis pour sauver le pharaon et … le monde.

    -         Aller quel est ce vœu ? demanda Bakura.

    -         J’ai souhaité… avoir des fidèles amis. Et mon vœu a été exaucé, c’était vous mon vœu !

    -         C’est vrai, Yugi, dit Joey.

    -         Tu ne nous l’avais jamais dit, fit Téa.

    Bakura se mit à rire. Tout cela était bien ironique. Le jeune homme va devoir renoncer à ses amis pour sauver le monde. Et quand ce sera au tour du pharaon de faire un choix, lui aussi va devoir renoncer à quelque chose d’important.

     

    -         Bon !

    Bakura sauta entre les amis, il poussa le duelliste d’un côté de la plate-forme et de l’autre de la balance se trouvait les amis du jeune homme. Bakura claqua des doigts et la salle se mit à trembler, le sol disparut, sauf la plate-forme sur laquelle, il se trouvait. Elle prit la forme d’une balance. Le roi des voleurs se trouvait en équilibre au milieu. La plateforme tournait autour de la pièce comme les aiguilles d’une montre.

     

    -         Les choses sont très simples, Yugi, traverse cette porte et tu auras le nom du pharaon, mais la balance tombera et tu perdras tes amis.

    -         Ça veut dire que pour avoir le nom du pharaon, il doit renoncer à son vœu, c’est-à-dire nous ? fit Joey.

    -         On sortira de sa vie, compléta Téa.

    -         Le sort du monde est en jeu, non ! fit Bakura avec le sourire. Et vous inquiétez pour vos vies. Vous êtes bien égoïstes.

    -         Il a raison, fait ce que tu as à faire, Yugi, s’écria Joey.

    -         Mais si vous franchissez cette porte, vous sombrerez dans le royaume des ombres.

     

    La situation était figée, Bakura continuait de rire. Si le jeune garçon ne faisait pas de choix, il le ferait pour lui. Il n’avait pas envie de passer des années à les regarder tergiverser. Avoir le nom du pharaon, lui permettrait de contrôler le jeune roi, de contrôler Zork. Bakura s’élança, il passa prés des amis de Yugi. Il les poussa afin de se rendre dans la pièce où se trouve le nom du pharaon.

    -         Hé ! gronda Joey en tombant au sol.

    Tristan parvint à se saisir de la cape de Bakura, mais ce dernier se retourna et lui mit un coup de pied. Le jeune homme bascula dans le vide.

    -         Tristan ! crièrent ses amis. 

    Yugi se mit à courir vers eux et la balance bascula vers l’avant. Téa fut la première à sauter sur la plateforme. Joey saisit Yugi par la taille et le lança vers la jeune femme. Puis la plateforme tomba l’emporta avec elle. Joey tomba dans le vide à son tour, vers le royaume des ombres.

     

    -         Joey ! Tristan ! cria Yugi.

    Il tomba à genoux en pleurant. Téa était prise d’effroi, son cœur se serrait et elle tomba à son tour à genoux.

    -         Il faut… commença-t-elle.

    Yugi pleurait à grosses larmes, il venait de perdre ses deux meilleurs amis avec qui il avait vécu des centaines et des centaines d’aventures.

    -         Ils sont … morts !

     

    L’attaque d’Akunadin se dirigea vers Aimy, la jeune fille se coucha sur Ryô pour le protéger. Soudain le dragon blanc aux yeux bleus se dressa devant eux. Seto prit Aimy dans ses bras et la souleva contre lui.

    -         Seto !? gronda le prêtre.

    -         Quoi ? Vous attaquez Aimy et je vais vous laisser faire.

    La jeune fille leva le regard vers Seto, elle fit un sourire. Elle aimait vraiment beaucoup. Elle entoura ses bras autour de son cou.

    -         Je fais tout ça pour …. Toi, mon fils.

    -         Vous délirez !

    Le jeune PDG ne comprenait pas grand-chose, mais il voulait juste veiller sur la jeune fille. C’était une personne importante dans sa vie. Et il n’avait pas envie de la perdre.

    -         Tu ne veux pas le pouvoir ? Je te l’offre mon fils.

    -         Je n’ai pas besoin que tu me l’offres. Je le prendrais moi-même.

    -         Ryô ! appela Aimy.

    Le jeune homme parvint à se remettre debout. Le dragon blanc aux yeux bleus attaqua Akunadin. Ryô, Seto et Aimy se mirent à courir vers les autres pour aller les aider.

    -         Merci Seto d’être venu. Tu es gentil.

    -         Je ne suis pas…

    -         Je sais ! fit Aimy avec le sourire.

    Ils s’approchaient du combat entre Yami et Zork. Elle vit le démon arracha la tête de Silfer.

    -         Oh mon dieu, cria-t-elle en mettant ses deux mains sur sa bouche. Yami ?