• Épisode 23 : Le pacte du diable (2/2)

     

    Aimy leva la tête vers l’arène du duel, Maï venait de jouer la carte le bras du tombeau, elle envoya ainsi son monstre au cimetière, afin d’activer sa capacité spéciale, de voler une carte dans le jeu de son adversaire. Elle récupéra ainsi la carte du Dieu Egyptien, le dragon ailé de Râ de Marik, en payant 1 000 points de vie. Aimy ne savait pas très bien d’où lui venait cette drôle d’impression, mais elle savait que Maï ne devait pas jouer cette carte.

    Maï: 2100 - Marik: 1950

    • Super, elle lui a prit sa carte, s’écria Joey.
    • Ne joue pas cette carte, Maï, cria-t-elle.
    • Tu ne veux pas qu’elle gagne, c’est ça ! fit Tristan.
    • Si, mais pas avec cette carte, ajouta la jeune fille.

    Elle croisa les doits et se mit à prier que Mai ne joue pas cette carte, sans savoir comment, ni pourquoi, elle savait que ce n’était pas une bonne idée. Elle était inquiète de ce qui allait se passer.

    • Je vois que tu n’as plus l’air aussi fier sans ta carte de Dieu Egyptien, quel dommage ! dit Maï.
    • Pour l’instant, on peut dire que le Dragon ailé de Râ est en ta possession, mais si tu veux garder, il n’y a qu’une seule solution, tu dois gagner ce duel.
    • Mais c’est ce que j’ai l’intention de faire, rétorqua Maï.

    Ce fut donc au tour de Maï de jouer, la jeune femme n’avait plus de monstres en jeu. Elle posa deux cartes faces cachées, et invoque la Guerrière Amazone (Att1500/Def1300), en position d’attaque. Alors que tout le monde voulait voir le dragon ailé de Râ sur le terrain, Aimy ne cessait de prier de ne pas jouer cette carte.

    • Tu continues de choisir dans le bas de gamme, que c’est triste, je n’aurais aucun mal à me débarrasser de ton monstre, fit Marik en piochant une carte.

    Le jeune homme lança son monstre à l’attaque, mais Maï avait préparé un piège, avec la carte magique : L’amazone magicienne, permettant les points d’attaque des deux monstres, c’est ainsi que la guerrière amazone prit les 2400 points d’attaque de Makiyura et que Makiyura se retrouva avec 1500 points d’attaque. Le monstre de Marik fut détruit emportant avec lui, des points de vie, et le souvenir d’Arkana de son esprit.

    Maï: 2100 - Marik: 1050

    • Marik n’a plus que 1050 points de vie, s’amusa Joey.

    Marik activa une carte piège, la dernière volonté, lui permettant de pouvoir tirer cinq nouvelles cartes. Il informa aussi la jeune femme, que Makiyura le Destructeur avait une capacité spéciale lui permettant de pouvoir jouer une carte, la roue du cauchemar.

    • Bien sûr, elle emprisonne d’abord ton monstre, mais cela ne suffit pas la Roue du cauchemar te dépouillera de 500 points de vie par tour, expliqua Marik.
    • Je me disais que tu avais plus d’un tour dans ton sac ! Je m’attendais à ce que tu me tendes ce genre de pièges, Marik, c’est pourquoi, je joue cette carte, l’opération secours, dit Maï. Cette carte piège, me permet d’aller délivrer la guerrière amazone dans lequel, elle est tombée. Elle me permet également de mettre immédiatement un autre monstre en jeu.
    • Alors, je suppose que tu vas invoquer la carte de Dieu Egyptien que tu m’as volé.
    • Pour qui me prends-tu, j’ai été attentive la dernière fois, que cette carte a été joué, je sais que si je faisais appel à elle, maintenant, sans sacrifier le moindre monstre, sa puissance d’attaque serait nulle. Mais ne t’inquiète pas, je jouerais la carte du Dragon ailé de Râ, avant la fin du prochain tour, dit Maï.
    • Non, ne joue pas cette carte, s’il te plait, s’écria Aimy.

    Mai rappela son monstre, qui était sauvé, et joua la Cyber-Harpie à la place. Aimy continuait de prier que la jeune femme ne joue pas le Dragon ailé de Râ, mais comment lui faire comprendre, lui faire passer son message.

     

    Miya arriva à son tour pour venir voir le duel, elle aussi avait réussit à franchir la barrière du royaume des ombres, sans aucun problème. Elle se mit à l’écart du groupe, et fixa Marik du regard. Elle hocha la tête, en croisant son regard, elle observa le duel en se demandant quel jeu tordu, Marik a bien pu inventer.

    • Ne joue pas le dragon, ne joue pas le dragon ! dit Aimy, les mains croisées comme une prière.
    • Tu l’as demandé et bien maintenant Marik, je vais te le donner, fit Maï, maintenant qu’elle avait tout mis en place pour jouer enfin le Dragon ailé de Râ.

    La jeune femme joua sa carte, le Dandy-Egoïste, lui permettant ainsi de tripler sa Dame Harpie.

    • Je t’en prie, Yami, dis-lui de ne pas jouer la carte du Dragon, elle t’écoutera toi, fit Aimy, en prenant les mains du jeune garçon dans les siennes.

    Mais même si Yami aurait eu envie de le faire, il n’eut pas le temps de le faire, car Maï sacrifia ses trois monstres pour faire apparaitre le Dragon. Mais une sphère dorée apparut dans le ciel. Personne ne sembla comprendre ce qui se passe sauf Marik, qui sourit. Miya secoua la tête devant cette situation, décidément, il aime bien jouer avec ses proies.

    • Quelqu’un peut me dire ce que c’est ? demanda Maï surprise, de voir cette boule dorée dans le ciel.
    • Le Dragon ailé de Râ est emprisonné dans cette sphère, expliqua Marik.
    • Mais qu’est-ce que je dois faire ! fit Maï, désemparée de cette situation.
    • Tu ne peux rien faire, tu ne réussiras jamais à libérer ces pouvoirs ancestraux, répondit Marik en riant. Tu es parvenu à me voler ma carte de Dieu Egyptien, alors qu’attends-tu pour t’en servir contre moi.
    • Cette boule est le dragon ailé de Râ, dit la jeune femme.
    • Je comprends pas ! dit Tristan
    • Moi non plus, ajouta Téa.
    • Mais toi tu savais quelque chose, non ? demanda Tristan à Aimy.

    La jeune femme secoua la tête, elle ne savait pas du tout ce qui se passait. Elle avait eu juste l’impression qu’il ne fallait pas qu’elle invoque le dragon ailé de Râ, mais sans vraiment savoir pourquoi.

    • Nous savons juste que le dragon ailé de Râ est à l’intérieur, annonça Yami
    • Il faut que Maï trouve un moyen de le libérer et vite, la suite sera un jeu d’enfants, dit Joey
    • Je suis le seul à savoir comment réveiller les pouvoirs du Dragon ailé de Râ. Je t’ai déjà expliqué que ce duel n’était pas un duel ordinaire. Nous jouons une partie du jeu des ombres, avec sa partie de magie ancestrale à la quelle tu ne comprends rien. Tu t’es rendu compte que j’effaçais ta mémoire en détruisant tes monstres. Sache aussi que lorsque tu auras perdu ce match, ton esprit sera prisonnier du royaume des ombres, condamné à la solitude à perpétuité.
    • Non ! crièrent Joey et Aimy en même temps.
    • Et en ce qui concerne ma carte de dieu égyptien, reprit Marik, tu as fait preuve d’une naïveté affligeante en croyant pouvoir t’en servir. Seules les personnes ayant étudier les anciennes écritures peuvent jouir de la puissance de Râ.
    • Tout ce blabla pour dire que si tu veux contrôler le dragon, Maï, tu dois lire, ou plutôt scander le chant qui est écrit sur la carte ! dit Miya. Quoi, qu’est-ce que j’ai dit ! ajouta la jeune femme en croisant le regard de Marik.
    • Qu’est-ce que c’est !? fit Maï en regardant le bas de la carte posée sur son disque de duel.
    • Ce sont les paroles du chant primitif qu’il fallait scander si on voulait invoquer les pouvoirs cachés du dragon ailé de Râ, répondit Marik. Et si tu essayais de me lire le début du texte, mais peut-être faudrait-il que tu commences par suivre un stage d’initiation à l’ancienne écriture égyptienne, continua Marik en fanfaronnant.

    Miya secoua la tête, en se disant que Bakura, était pas mal dans son genre, mais que Marik bâtait tous les records. Il pouvait être assez exaspérant quand même, à faire le malin comme ça, de toute savoir.

    • Bien, je vais me charger de scander ce chant afin de reprendre le contrôle de ma carte de dieu égyptien. Contemple cette carte autant qu’il te plaira, tu n’as aucune chance de déchiffrer les signes qui y sont représenté, cette variante très rare de l’écriture hiéroglyphique, seules les personnes appartenant à l’élite de la société égyptienne s’en servait. Je doute que tu fasses partie de cette catégorie, alors que ma famille à ce privilège. Elle garde la tombe du Pharaon, je pense que Kaiba lui saurait lire ce texte. En fait, plusieurs personnes présentes à bord de ce dirigeable appartiennent à des familles dont le berceau se trouve dans l’ancienne Egypte ! dit Marik, il posa son regard sur Miya, elle avait les bras croisés et le fixer, elle aussi. En ces temps-là, reprit-il, les sorciers et les rois s’affrontaient dans des guerres terribles, à cette époque, rien n’échappait à la force des ombres, et les gens craignaient ceux qui la contrôlait.
    • Blabla, je n’ai pas besoin d’un cours d’histoire pour savoir comment jouer une carte de duel de monstre, le coupa Maï.
    • Maximilien Pegasus, a étudié les anciennes écritures, reprit Marik, et pourtant même lui était incapable de déchiffrer ce chant original lorsqu’il a créé la carte, mais il savait qu’en ces temps reculés, le dragon ailé de Râ obéissait uniquement à ceux qui scandaient ce chant. C’est pourquoi il fait imprimer ce chant avec une encre qu’on ne pouvait voir uniquement après avoir invoquer le monstre. Je réitère ma question : Peux-tu scander ce chant, ou dois-je me charger de libérer le dragon ailé de Râ ?

    Aimy regardait la boule dorée dans le ciel, elle avait su qu’elle ne pourrait pas contrôler le monstre, mais pourquoi. Et puis est-ce qu’elle pourrait lire ce texte ? Et si c’était le cas, est-ce que cela voulait dire que sa famille avait un lien avec l’ancienne Égypte, avec le Pharaon. Elle jeta un coup d’œil vers Yami. Et Seto avait aussi un lien avec l’Egypte.

    • Tu as été naïve et prétentieuse, mais je te laisse une dernière chose, prouve-moi que tu peux contrôler un dieu égyptien ! dit Marik en riant.

    Aimy se boucha les oreilles, ce rire ne lui plaisait pas du tout, ce « nouveau » Marik lui faisait vraiment peur. Elle ne pouvait rien faire pour aider Maï, et elle avait peur pour la jeune femme, est-ce qu’elle allait vraiment finir au royaume des ombres. Est-ce qu’il y avait un moyen d’empêcher ça ?

    • Le temps passe, et tu te fais attendre, alors joue ! ordonna Marik, A moins que tu ne veuilles t’avouer vaincue, ajouta-t-il. Je te rappelle que tu ne disposes d’aucun monstre sur le terrain qui pourrait te protéger, ce qui signifie que je vais pouvoir attaquer directement tes points de vie avec ma carte de dieu égyptien. Alors apprêtes-toi à perdre ce duel et à vivre pour l’éternité dans la solitude et le désespoir. Si tu veux réveiller la puissance de dragon ailé de Râ, c’est le moment où jamais !
    • Je pose une carte face cachée, c’est tout, c’est à toi de jouer, dit Maï.

    Miya savait que c’était le dernier tour de Maï, et Marik allait gagner durant ce tour. Il piocha une carte de son jeu, puis il invoqua la paralysie des jambes sur le terrain, qui eut pour effet de renvoyer toutes les cartes magiques et pièges de Maï, posées sur le terrain, dans sa main. Elle n’avait donc plus rien pour protéger ses points de vie. Le deuxième effet des cartes paralysies des bras et paralysie des jambes, est l’apparition de la pierre de Jade. Il captura ainsi Maï, se retrouva attacher sur la tablette.

    • Au secours ! cria Maï. Hé, je ne peux pas bouger. Où est-ce que tu as pu trouver un hologramme pareil ?
    • Je ne souviens pas avoir dit que c’était un hologramme ! Tu as la mémoire qui flanche aurais-tu oublié que toi et moi jouons à un jeu des ombres, tout ce qui déroule ici est réel, répondit Marik.

    Aimy se précipita vers sa sœur, si quelqu’un pouvait arrêter ce duel, c’était elle.

    • Miya, il faut que tu lui dises d’arrêter ce duel, s’écria Aimy.
    • Pourquoi crois-tu que j’aie un quelconque pouvoir sur lui ? demanda la jeune fille.
    • Je sais pas… mais tu peux surement faire quelque chose, ajouta sa sœur.

    Miya se met à secouer la tête, elle revint vers Yami, peut-être qu’il peut encore entrer dans le jeu des ombres de Marik comme tout à l’heure.

    • Yami, tu peux faire quelque chose ? demanda Aimy.
    • Je n’ai pas besoin que tu viennes à nouveau te mêler de mon jeu des ombres, ne t’inquiète pas tu m’affronteras en temps voulu, s’écria Marik, alors que Yami avait à nouveau l’œil doré sur le front, les choses commencent juste à devenir intéressantes pour moi, car le moment est venu de réveiller le dragon ailé de Râ, il me suffira de scander l’ancien chant, pour retrouver mon compagnon préféré, ensuite mettre fin à ce duel, sera une simple formalité.
    • Si Marik déchaine la puissance de ce monstre, Maï va avoir des ennuis terribles.

    Marik se mit à scander. Miya murmurait les paroles en même temps que lui, comme si elle le connaissait par cœur, comme une chanson apprit dans son enfance, qu’on a oublié avant de se remettre à chanter. Aimy, de son côté, ne comprenait pas ce qu’il disait, en cette langue étrange, pourtant il lui semblait comprendre des mots, comme en double voix, ou comme si elles étaient « traduites » dans sa tête. La créature prit forme peu à peu pour devenir le dragon ailé de Râ et cette fois-ci c’était le vrai dragon.

    • Le chant de Marik réveille le monstre, maintenant il lui appartient de nouveau, dit Yami.
    • Admirez ma créature divine, c’est le plus puissant des dieux égyptiens. Lorsque je lancerais mon monstre à l’attaque, c’était tout ton monde qui s’écroulera, dit Marik.

    Il avait toujours le même sourire diabolique, qui faisait peur à Aimy. Elle se rapprocha de sa sœur, pour voir s’il y avait encore une chance de pouvoir arrêter Marik, mais Miya se contente de secouer sa la tête. Aimy sentit les larmes montaient dans ses yeux, même si elle savait très bien que ses larmes ne pourraient sauver personnes, elles coulaient malgré tout.

    • Je suis navré que ça se termine ainsi, ton esprit n’est déjà plus que l’ombre de lui-même, et je dois t’avouer qu’il n’a pas fini de se volatiliser, et enchainée à cette pierre, tu ne peux même pas atteindre ton jeu, continua Marik en souriant, il ne semblait pas navré du tout pour ce qui arrivait à la jeune femme.
    • Yugi, il faut qu’on l’empêche de jouer ! dit Joey.
    • Ça suffit, ne t’en prend pas à elle, c’est avec moi que tu as un compte à régler, pas avec Maï, ordonna Yami.
    • C’est vrai, mais si je suis ici c’est uniquement pour me divertir, et il n’y a rien au monde qui m’amuse autant que de jouer avec l’esprit de quelqu’un ! répondit Marik.
    • Mais c’est horrible, je t’en prie, arrête, s’il te plait ! dit Aimy, en essayant d’y mettre de la supplication dans sa voix, mais cela ne fit que rire Marik.
    • Ne t’en fais pas, Yugi, nous n’allons pas tarder à nous faire face, et crois-moi j’attends ce jour avec impatience. Depuis ce jour maudit, où ma famille a insisté pour que je porte les anciennes écritures sur mon dos, condamné à porter les secrets des pouvoirs du pharaon jusqu’à ce qu’il réapparaisse. Et bien que cette tache royale, est apporté honneur et fierté à ma famille, moi elle m’a fait connaitre la souffrance et le désespoir. De génération en génération, ma famille a attendu le retour du Pharaon, mais moi jamais, entre au service de l’ancien pharaon était un attrape-nigaud, j’aurais dû ignorer le monde, et consacrée ma vie à service jour et nuit, un roi vieux de 5 000 ans, alors que depuis tout ce temps, je détiens la clé de ces immenses pouvoirs. Je serais le futur pharaon ! dit Marik.

    Miya se dit qu’elle serait bien curieuse de voir le dos de Marik, ce ne serait pas facile de le convaincre, ça s’est sure. De son côté, Aimy pleurait toujours, même cette fois-ci, c’était sur le sort de Marik. Si c’était vrai ce qu’il venait de dire, c’était vraiment triste de vivre ainsi. Ce n’était guère étonnant qu’il soit devenu le « méchant » de l’histoire.

    • J’ai toujours su que la gloire et la puissance m’étaient destinées. La voie qui mène au triomphe est grande ouverte, je n’ai plus qu’à assembler les pièces manquantes, et je pourrais entamer mon règne.
    • Cette folie n’a que trop duré, tu entends, arrête ! s’écria Yami.
    • Cette folie ne fait que commencé, pour l’instant je m’entraine en tourmentant l’esprit de ton amie, ensuite tu seras le prochain, puis ce sera le monde entier, qui sera terrorisé par ma puissance, contredit Marik.

     

    Marik continuait de rire, et rien ne semblait pouvoir l’arrêter, ni Yami, ni Miya, ni Maï, toujours prisonnière de tablette en pierre, ni Seto, ni personne. Pourtant, Aimy voulait faire quelque chose.

    • Hein ? fit la voix de Miya.
    • Quoi ? demanda Aimy.
    • Tu as dit quelque chose ? demanda Miya !
    • Non ! Pourquoi ?
    • J’ai cru entendre une voix, expliqua la jeune fille.

    Miya et Aimy virent Joey se mettre à courir pour rejoindre l’arbitre, il lui demanda de mettre fin au duel, malheureusement en vain. Il décida de monter sur le terrain pour délivrer Maï. Marik riait toujours et lança l’attaque du dragon ailé de Râ sur Maï, et sur Joey qui se trouvait devant elle pour la protéger. Le dragon libéra sa puissance qui se dirigeait vers le duo, mais Yami se mit en travers du chemin.

    • Non ! cria Aimy en se précipitant à son tour sur le terrain.
    • Aimy, s’écria Miya, en essayant de la retenir.
    • Arrête Dragon, Râ ! cria Aimy pour faire cesser l’attaque du Dragon ailé de Râ.

    Le dragon cessa son attaque, le pharaon tomba inconscient sur le sol. Maï fut libérer de la pierre, et tomba à genoux, complétement désemparée. Joey se trouvait auprès de Yami. Elle s’évanouit au sol. Joey se relève pour attaquer Marik, mais fut paralysée à cause de la magie de la baguette du millénium.

    • Arrête ! Laisse Maï tranquille ! fit Aimy en poussant Marik de toutes ses forces.

    Comme pour sa sœur, les pouvoirs de sa baguette ne marchaient pas sur elle. Il serra les dents, il prit son menton dans sa main pour l’obliger à lever la tête vers lui, avec un sourire maléfique, qui n’avait rien de bien sympathique.

    • Tu es … épouse de pharaon. Tu seras mienne ! murmura-t-il, en soufflant dans le creux de son oreille, puis il croisa le regard surpris d’Aimy.
    • Laisse Maï ! supplia-t-elle.
    • Très bien, c’est un contrat ! dit-il avant d’écraser ses lèvres sur celles de la jeune fille.

    Marik la lâcha et s’éloigna, Aimy tomba à genoux sur le sol. Que venait-elle de faire ? Marik récupéra sa carte de dieu égyptien, qui se trouvait sur le disque de duel de Maï, et quitta l’arène de duel.

    • Aimy, viens avec moi ! fit Miya, en tirant sa sœur, l’aidant à se relever.

    Elle tenait sa sœur contre elle, elle ne voulait pas que quelqu’un s’approche de sa sœur. Yami se releva et découvrir Maï inconsciente, Joey complétement perdu, et Aimy en pleurs dans les bras de sa sœur qui le regardait comme s’il était le méchant de l’histoire.